Lancement de Trou Noir 3 le vendredi 6 septembre à 19h00 à la librairie Les Mots à la bouche (Paris 11).
A quoi servent les archives ? La réponse est dans ce qu’elles produisent : des savoirs, des politiques, de l’activisme, des cultures, des subjectivités, des identités et des expériences.
Présentation du nouveau numéro papier.
Un appel à contribution pour le prochain numéro papier de Trou Noir
« La vérité est que nous ne sommes pas d’irrémédiables victimes, ni nos clients d’insatiables bourreaux »
Quelles sont les questions auxquelles le pinkwashing semble apporter une réponse ?
Vandalisme queer, vandalisme neuroqueer
« Si nous avons besoin de magie, c’est parce que le fascisme n’est pas seulement une mauvaise idée, c’est aussi un ensorcellement »
Comment saupoudrer un fasciste de farine.
« Je me demande ce que signifie cette étrange synchronicité ; se métamorphoser au moment où le monde se pétrifie. »
« Devenir plus nombreux.ses »
On disait que le sexe c’était un sexe dans un sexe.
« Seules la force et la détermination de l’opprimé qui oblige son oppresseur à se reconnaître en lui renversera la violence. »
Ou comment les guerres culturelles bénéficient aux extrêmes-droites.
Un appel à intensifier la résistance
« Et nous avons besoin de plus d’explosions »
Des formations rocheuses qui défont les visions linéaires et limitées de la transition.
Sur l’histoire et le présent de la survie trans*
Un appel décolonial à nommer les ennemies politiques
« Les mots sont des événements. »
« Se laver, c’est s’absenter à son propre corps »
Variations sur l’irruption révolutionnaire du théâtre pédé en Italie.
"Dire NOM, c’est errer, refuser, transformer, choisir, crier : autant de chemins qui mènent à soi et aux autres"
« Comme tu as pu être en manque de sexe, tu es maintenant en manque de désir »
Un entretien avec J. Halberstam.
« Le sexe est un instrument clé de la fascisation. »
Chaque rébellion de la classe ouvrière s’oppose à la forme familiale et, à ce moment-là, la défense de la famille devient contre-révolutionnaire par rapport au processus réel qui se déroule spontanément.
A nos frères perdus, revenez, revenez donc de ce baiser de la mort qui vous a eu par notre faiblesse la plus belle : notre toujours disponibilité, armés de notre patience et de notre bon cœur, à faire comprendre aux hommes à tous qu’ils sont pédés.
« De même que les corps protestataires investissent la rue pour interrompre certains processus politiques, les corps dansants peuvent désorganiser l’intégrité corporelle... »
« Ce que j’entends dans trans* et non-binaire, c’est un appel, un appel aux armes, un appel à la solidarité, à la coalition, à une logique bien plus large de refus généralisé »
« Le FHAR, à son origine, c’était comme un œuf, quelque chose de primordial »
Présentation du nouveau numéro !
« Mon rôle consiste à accoucher le savoir que les collectifs ont d’eux-mêmes. »
« L’homme a toujours parlé au nom du genre humain, mais la moitié de la population terrestre l’accuse désormais d’avoir sublimé une mutilation. »
L’abolitionnisme de genre est lié au capitalisme néolibéral par sa manière de comprendre l’identité comme un type de propriété. Le matérialisme trans est lié au capitalisme néolibéral par sa manière de comprendre le corps genré en tant que marchandise.
Nous devons renoncer au fantasme selon lequel le genre est un moyen de connaissance de soi, d’expression de soi et d’authenticité plutôt qu’un schéma social partagé, donc imparfait. Cela signifie développer une politique et un discours trans solides sans l’identité de genre.
Finalement, la réalité rattrape l’idéalité du circuit fermé de la station. Les accidents sont partout, la boucle s’ouvre, les fluides et les déchets envahissent les espaces de travail. Le corps revient, sale et triomphant.
Toute stratégie qui vise à abolir la présence de la police dans nos vies est une bonne stratégie.
A propos de la Marche des fiertés 2023 à Paris.